C’est Alexandre Jollien qui reprend ce terme utilisé par les Stoïciens : les « prokopton« .
Nous sommes sur un chemin.
Nous parcourons notre route vers « autre chose » forcément différent d’hier.
Personne n’a à rentrer dans une case
D’un coup, nous ne sommes plus définis comme « malades », « dépendants » affectifs ou à un produit, dépressifs, « contrôlants », anxieux, mal-aimés, cabossés, enfermés dans une ou des cases.
Nous sommes ces progressants pour qui un Etat ne peut être que transitoire, car, par définition :
La Vie EST Impermanence et Mouvement.
La recherche du Bonheur
Car si le Malheur n’est pas une maladie, le Bonheur n’existe pas lui-même en soi.
Puisque ce n’est pas un but, du fait, qu’il n’y a pas de ligne d’arrivée.
De la même manière que l’horizon est inatteignable.
Il y a et il y aura toujours des choses dans la vie qui nous attristent, nous inquiètent, nous déçoivent et nous blessent.
Ou à l’inverse qui nous touchent, nous émeuvent, nous font rire et remplissent notre Cœur de Joie et d’Amour.
La transcendance
Ce sera notre capacité à laisser les choses néfastes sur le bord du chemin et à lâcher prise sur notre mental, qui déterminera notre perception à jouir de cette Vie.
Cette Vie qu’il est bon d’embrasser dans son imparfaititude et sa perfection.
Être « un Progressant » : ce n’est ni courir, ni voler, ni hurler.
C’est expérimenter la lenteur, la patience, le Silence, l’accueil et l’Acceptation de « Ce qui est ».
La Souffrance
Dans notre quête « existentielle » (au sens premier du terme c’est à dire « utile à l’existence »), ne nous fourvoyons pas.
La Souffrance n’est ni bonne en tant que telle, ni même « rédemptrice ».
Ce qui nous fait réellement progresser, c’est ce que l’on fait de cette Souffrance : c’est à dire les moyens que l’on met en place pour l’assumer et l’apprivoiser.
La Souffrance en elle-même est stérile, pour autant, il est difficile de l’exclure totalement de l’expérience de Vie.
Alors, si cela n’est pas possible, il faut lui donner un Sens : la mettre à profit pour qu’elle ne prenne pas le dessus.
La Joie
Combien sont-ils, blessés à l’intérieur, à dissimuler leur faiblesse – y compris à eux-mêmes – et à en souffrir sans merci ?
Il faut toujours, à chaque instant, chercher l’étincelle de joie & la légèreté.
« Être un voyageur sans bagage »
disait Nietzsche
Ne pas être lesté par des fardeaux, des peurs, des préjugés, des croyances.
Être léger, c’est Être Libre.
Tout ce que je construis, je l’arrache à l’emprise de la souffrance,
Toute la joie que je donne, je l’oppose à la tristesse et à la solitude.
Le Chemin
Si le Chemin semble parfois décourageant, car long et escarpé, pourtant….
« pas après pas »,
« jour après jour »,
avec assurance et confiance,
nous progressons
et
nous changeons
sans même nous en apercevoir.
Nous sommes « Des progressants ».
Evelyse 31/01/2021