Ceci est une fiction inspirée de faits réels. Toutes ressemblances avec des personnes existantes ou ayant existées seraient purement fortuites. ^^
En décembre 2020, la neurospy de l'ICT s'est plantée de posologie dans mon traitement Méthylphénidate… J'ai eu double dose pendant plusieurs semaines... Cela a déclenché une pharmaco-psychose qu'ils ont traité par de la Quétiapine.. puis par du Dépakote... La nuit où j'ai pris la Quétiapine j'ai cru mourir... Je m'étais levée, puis évanouie.. en m'évanouissant j'ai uriné sous moi.. Le PN m'a hurlée dessus… Il m'a obligée à me recoucher.. J'ai rampé jusqu'aux médicaments que la psy m'avait donnée "pour redescendre" pour lire les effets indésirables, car je voulais comprendre ce qu'elle m'avait donnée et les risques que j'encourrais… Pendant la nuit, je n'avais même pas la force de boire… c'est à dire que je ne réussissais pas à attraper ma gourde dans laquelle il y avait de l'eau pour étancher ma bouche desséchée… Le PN dormait à mes côté du "sommeil du Juste".. Il n'en avait cure… Les jours qui ont suivi, ils m'ont donc passée de la Quétiapine au Dépakote ^^ Je ne ressentais plus RIEN, aucune émotion, je tremblais car ce type de médicaments déclenche des troubles extra pyramidaux ^^ LOL Le 31 Janvier 2021 à 20H12, j'écris un mail que je n'enverrai jamais. Pour l'anecdote, ma psy s'est excusée par la suite... De m'avoir mise sous Méthylphénidate, de m'avoir laissée dans ce "état"... Mais le mal était fait... C'est à ce moment précis, que j'ai commencé à me méfier de ce que ces gens faisaient à leurs "patients"
Voici les symptômes que j’avais noté :
- Évanouissement vers 1h50 du matin quand levée pour aller aux toilettes
- Nausées
- Peur & Angoisses ++++
- Rêves totalement délirants
Le lendemain :
- Tristesse / Mélancolie mais pas de manière continue
- Constipation
- Fatigue
Et voici le mail, jamais envoyé mais resté dans mes brouillons Gmail... que j'ai cherché hier... Vous comprendrez maintenant pourquoi je ne supporte plus ces charlatans...
dim. 31 janv. 2021 à 20:12 Bonsoir, Je voulais vous écrire à toutes trois pour faire une sorte de "Bilan". Cela fait donc 10 jours que je suis sous "régulateurs d'humeur". J'ai commencé ce matin, comme convenu, à prendre le Depakote de 250 mg, en plus de celui de 500 mg du soir. Comme vu avec le Dr I, j'ai repris et suis restée à 10 mg de Méthylphénidate (Quasym LP) depuis le 28 janvier. Je recommence à travailler demain. Je vais donc repasser à 20 mg de Quasym. Le Dr I devait avoir "raison". À cause de l'effet conjugué de l'anti-psychotique et de l'arrêt du Quasym en surdosage, j'ai subit un "double down" jusqu'à mercredi. Je supporte bien mieux le Depakote, puisque, je n'ai plus de symptômes dépressifs ++, ni de crises anxieuses, et je n'ai plus du tout d'hyperactivité mentale ou physique. Je dors 6H par nuit et toutes les nuits. Je m'interroge aujourd'hui, très clairement, et c'est pour cela que je souhaite vous l'exprimer en toute transparence, sur la nécessité de continuer ces deux traitements cumulés :Depakote
Méthylphénidate Le prix à payer me semble très (trop ?) élevé. Je vais avoir 44 ans. Mon corps et mon cerveau peuvent ils encore supporter tout cela ? J'ai mis en place énormément de choses en dehors des médicaments, puisque dès le départ, le Dr I m'avait expliqué que le TDA/H se traitait de manière pluridisciplinaire :
- L’EMDR
- Les méditations de pleine conscience
- La Mélatonine
- Une activité physique régulière (je marche plus d’une heure par jour et ce tous les jours)
- Le Yin Yoga
- Un coaching nutritionnel
- Un suivi renforcé en Chiropraxie
J'ai vécu 1 an et demi particulièrement compliqué.La grève qui a été particulièrement violente en centre bus
Le Covid qui a également nécessité beaucoup de mes ressources physiques et psychologiques
La dépression chronique de mon conjoint Pour autant, et malgré toutes ces épreuves, j'ai quasiment arrêté tous les anxiolytiques et hypnotiques... Et là, je me retrouve avec un traitement qui me laisse... pantoise... Très honnêtement, j'aspire à de la sérénité et de l'apaisement. J'ai eu mon patron et mon RH au téléphone vendredi. Je vais, avec leur appui et leur soutien, faire le maximum pour changer de poste dans "ma petite entreprise de transport". Un poste qui sera géographiquement plus proche de chez moi, et que ne me mettra pas sous une pression intense et constante. J'ai beau être quelqu'un de "résilient" : mon corps ne "tient" plus le choc, je l'accueille et l'accepte comme il se doit. Comme le résume extrêmement bien C. : mon corps doit pouvoir se poser, pour se reposer et pouvoir guérir. J'espère pouvoir échanger avec vous sur ces sujets lors de nos prochains échanges. Je vous souhaite une bonne soirée, Evelyse G
Le 31/01/2021 ©CESTCLARTEUX toute reproduction doit comporter le nom de l'autrice marque déposée à l'INPI 😉 Texte : Evelyse Georget / Crédits Photos : Evelyse Janvier 2021