La crise

Ceci est une fiction  inspirée de faits réels.
Toutes ressemblances avec des personnes existantes ou ayant existées seraient purement fortuites. ^^
Parfois, ma boîte (ma "petite entreprise de transport") fait des choses sympa.

Après avoir invité il y a 20 ans, André Comte-Sponville à faire des conférences aux managers sur « le Sens et le Bonheur au travail », Laurent Bibard était le conférencier choisi en septembre 2020 pour sensibiliser la Filière Finance à "Ré-apprendre l'Incertitude".

Très sincèrement, cet homme est #clarteux.
Pour lui, si bien entendu, nous vivons actuellement une crise, il postule que « NOUS sommes LA crise ».

Et ce, depuis que « Le Monde est Monde »

La croyance du Contrôle

Au XXIeme siècle, le sentiment de TOUT contrôler est devenu la norme.
Pire, c'est même LA croyance principale des pays occidentaux.
Une croyance qui tend à prendre la place des Divinités (monothéistes et autres...)
C'est une croyance car, en réalité, nous contrôlons, (si ce n'est rien), "pas grand chose".

La Vie et ses Métaphores

Quand on s'intéresse à l'étymologie des mots, aux contes philosophiques et même aux contes pour enfants, il y a certaines résonances qui traversent les époques et les lieux.
Une Métaphore de la Vie très utilisée est la Complexité.
On l'appellera également "La Trame", "Le Tissage"...
L'idée est de dire que la Vie permet une complexité naturelle dans l'ensemble du Vivant qu'elle crée.
De la même manière, une Crise est une métaphore de l'Incertitude, du Changement, et de l'Evolution "naturelle" du Vivant.
Effectivement : tout au long de la vie, nous traversons des crises, qu'elles soient personnelles, professionnelles, politiques, économiques etc...
De la crise du "Non" des enfants de 3/4 ans à la crise de la "quarantaine", en passant par "la crise d'adolescence" ou "la crise existentielle"....
L'être humain est en crise constante (et ce n'est PAS grave).

Les modes « Réflexes »

Vous et moi nous sommes excellents dans tout ce que nous faisons la majeure partie du temps.

Et ce, que ce soit dans nos compétences personnelles et professionnelles.

Et ce, surtout lorsque "nous ne réfléchissons plus" à ce que nous faisons.

Quelques exemples :
On respire 🌬 24h/24, et 7J/7 sans y penser une seconde.
Quand on se fait un café, ou un thé : il est heureux que l'on ne se brûle pas en renversant nos tasses.
Et quand on est "si entraîné" à taper dans un ballon ou à danser ou à faire de l'équitation ou à chasser ou à pêcher...
C'est ce qui s'appelle "La fluidité du geste" ou "Le mode Réflexe".
Et si ce "mode réflexe" nous est utile, il est également source d'erreurs...

Car ces réflexes (ou compétences) sont par définition inconscients...
Alors, ils nous amènent au bout d'un moment à reproduire des habitudes et/ou des opérations qui sont inadéquates....
Et c'est à ce moment précis que l'être humain risque de générer des erreurs pouvant être catastrophiques, ou désastreuses...

Le Paradoxe

Si les réflexes et les compétences acquises tout au long de la vie nous permettent d'être "en zone de confort", ce qui est plutôt agréable (il faut bien l'avouer).
Ces réflexes et ces compétences sont si « imprégnés » en nous, qu'ils disparaissent dans « notre angle mort » .

Et il est "Là", le Bug ....

Le Chêne et le Roseau

Car c'est aussi une constante de la Vie.

Si nous acceptons de reconnaître que « nous ne savons pas » , alors nous gagnons en souplesse.
Comme le roseau.
Alors que si nous pensons que « nous contrôlons tout » : nous devenons statiques, rigides, durs et nous nous brisons.
Comme le chêne.
Car si nous restons dans la croyance que nous connaissons tout, nous n'apprenons plus rien, nous ne bougeons plus.
Nous nous desséchons.
Et "accessoirement", nous desséchons les autres par la même occasion 

L’accueil de l’incertitude aka la Souplesse de l’Esprit

La résilience dont on nous parle tant, c'est « accepter l'incertitude » et « ré-apprendre à apprendre ».
Il y a de l'incertitude ?
OUI !
Et ce n'est PAS grave !
Dans l'incertitude, il y a du positif et du négatif, il y a du potentiel.
Un changement n'est jamais TOTAL, on garde toujours « des bases acquises ».

Ainsi
➡️ Continuons à poser des questions.
➡️ Parlons de ce que l'on sait faire.
➡️ Calmons nos « modes réponses » qui permettent de « produire en temps et en heure » (oui mais de la 💩 qd même hein souvent)

Car peut être que l'on pourra commencer « à répondre » quand on aura posé les bonnes questions ?
Car peut être que reconnaître que l'on ne sait pas est une réelle vertu ?

Des principes simples et universels

➡️ Faisons nous confiance (en nous même et en les autres)
➡️ Restons humbles (l'humilité n'a jamais fait de mal à personne)
➡️ Et de manière tenace : c'est à dire "Tout le temps"
➡️ Réapprenons à communiquer
Pour savoir, quand on échange avec les autres « quoi garder » et « quoi jeter » dans nos pensées polluantes.
➡️ Cultivons notre Repos
Au sens propre : faire dodo (lol)

Au sens étymologique : se reposer / se poser / poser son pas entre chaque mouvement.

Car au cœur du changement permanent, il y a toujours des éléments qui ne changent jamais, et quand nous posons notre pied au sol, c'est un moment où l'on peut respirer 🌬 .

Et le Futur dans tout ça ?

Bah, je crois que c'est clair aussi non ?
On ne peut pas connaître le Futur.
Le Futur peut donner le pire comme le meilleur.
Mettons nous en position d'accueil à l'incertitude.
Car si nous sommes pessimistes : nous favorisons l'auto-alimentation de la crise, de la peur, de l'apnée respiratoire.
À l'inverse, si nous faisons partie de la confédération des optimistes de France, cela n'a pas plus de sens.

Mettons nous en position d'accueil à l'incertitude : pour nous permettre d'être suffisamment souples pour tendre vers un monde meilleur.
©CESTCLARTEUX toute reproduction doit comporter le nom de l'autrice marque déposée à l'INPI 😉
crédits Photos - Evelyse le 10/11/2020

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