Ceci est une fiction inspirée de faits réels.
Toutes ressemblances avec des personnes existantes ou ayant existées seraient purement fortuites. ^^
Nous sommes le 8 août 2020. J’ai 43 ans et quelques mois…
Je suis à un moment de ma vie où j’ai com-pris (au sens « prendre en Soi ») certaines choses qui me concernent et qui concernent peut-être (sans doute) quelques autres Êtres Humains sur cette Planète Bleue en déliquescence …
J’hésite à parler de « mon » histoire, car je suis traversée par un syndrome de l’Imposteur qui me taraude et me susurre à l’oreille « ça n’aurait pas grand intérêt ». Une sorte de diablotin sur mon épaule gauche, ce sentiment de ne rien pouvoir réaliser de « grand » en ce bas monde…
Mais j’ai également un petit angelot sur mon épaule droite, qui me murmure « Ta vie est assez passionnante en réalité ! ».
Et c’est vrai que j’éprouve l’élan, une envie/ une « en-vie » d’écrire sur la douleur, sur pourquoi nous sommes « ici et maintenant », sur le sens de la Vie, de ma Vie, de nos Vie, sur ce que chacun appelle « le bonheur », et de notre quête perpétuelle à chercher à l’atteindre…
Le Point de départ de tout cela ?
Et oui : il faut un début et une fin dans un livre…
Parce que tout a un début et une fin non ? La seule chose qui est perpétuelle « peut-être », c’est le mouvement n’est-ce pas ?
En outre, il semble avéré que « nous », en tous les cas, les Homo Sapiens Sapiens, nous avons bien « un début et une fin » : de notre naissance à notre mort.
A ce moment précis de mon histoire de Vie, dans ma narration personnelle, je trouve que nous vivons « une époque formidable ».
Malgré le Covid qui est entré dans nos Vies et qui a tout balayé sur son passage : notre Liberté, les Liens humains que nous entretenions avec notre famille, nos amis, nos collègues, je ne peux me résoudre à penser autrement que par : « Chaque moment de vie n’est-il pas formidable ? ».
J’ai découvert il y a quelques mois que je suis mise dans une « nouvelle case » :
- Enfant j’étais : « la fille des parents divorcés »,
- Adolescente : « la Miss Je sais Tout, Première de la Classe et Celle à abattre car ne faisant pas partie de la même classe sociale que mes camarades »,
- Jeune adulte : « La toxico-alcoolique-honte de la famille »
- Femme plus mure : « Celle qui travaille trop et tout le temps et qui ne veut pas d’enfant »
- A 43 ans, je me découvre (après tests) : TDAHP avec « un léger Asperger »
Quelque part, peut-être que je l’ai toujours su… que j’avais un fonctionnement cérébral, psychique, cellulaire, et familial différent des autres. Et pourtant, j’aime sincèrement l’altérité.
L’altérité
L’Autre, c’est tout ce qui n’est pas moi : les autres Homo sapiens sapiens, et mon environnement en général (ce qui m’entoure dans sa globalité).
Car si je regarde en arrière, chaque personne que j’ai rencontré dans ma courte Vie m’aura apporté... Tout comme celles et ceux que je côtoie aujourd’hui, et j’ai l’intuition confuse qu’il en sera de même des « Autres » que je rencontrerai demain.
Ainsi, je me persuade que je dois tout tenter pour ne pas me refermer sur moi-même, d’être le plus possible à l’écoute de ce et ceux qui m’entourent.
Et que même si je ne suis pas en accord avec ce que j’entends et ce que je vois, au bout du bout du raisonnement, cela m’apportera forcément plus d’écouter autrui et de chercher à comprendre comment il a construit sa pensée plutôt que de chercher à le fuir, « ou pire », à le combattre…
Il m’aura fallu du temps, mais je comprends ce qu’est « l’Accueil de CE QUI EST » et que mon repos et ma sérénité intérieure ne peuvent être « atteints » que dans un état d’acceptation total du réel : c’est-à-dire de ce que « je » suis et de ce qui m’entoure.
La passion de la connaissance
J’aime beaucoup de sujets…
Pire ! Je suis littéralement prise de passions par tellement de sujets…
Divers et variés, en fonction des moments, de mon intensité, de mon énergie… Je sais que je n’aurais pas assez d’une Vie pour apprendre tout ce que j’ai envie d’apprendre et de le comprendre surtout !
J’aime lire, j’aime écouter de la musique, j’aime danser, j’aime rire, j’aime parler, j’aime regarder, j’aime toucher, j’aime sentir et surtout ressentir et comprendre tout cela en même temps. Bien sûr, avec le temps, j’ai appris que cela portait des noms :
- la Littérature
- La Rhétorique
- la Philosophie
- les Sciences
- les Neuro-Sciences
- l’Anthropologie
- la Psychologie
- la Psycho-pathologie
- l’Environnement
- l’Histoire
- la Politique
- les Arts…
- etc, etc…
- Et oui, oui…
- l’Économie aussi…
Le mythe rejoint le réel
J’ai été aiguillée, aidée directement ou indirectement par pleins de personnes…
J’ai appris à écouter…
J’ai appris et j’apprends encore à structurer ma pensée dite « complexe ».
J’apprends la patience également…
J’apprends à écouter le non-verbal, les silences, ce qu’il y a derrière les silences et la volubilité, les affects, les émotions, les histoires que chacun et chacune se racontent en permanence pour « supporter sa vie ».
Ce qui me semble « beau », c’est que l’Etre Humain est une « machine » merveilleusement conçue en réalité non ?
Et ce qui m’a le plus « pesé » jusqu’à présent, c’est de chercher un Sens à tout cela…
Un Sens qui me parle à Moi…Est-ce qu’on arrive à la fin de sa Vie en se disant : « Euréka ! » ?
Ou est-ce qu’on atteint juste un « Etat » où on cela n’a « juste » plus de Sens de trouver un Sens ?
Je verrai bien je crois…
Car ce qui me semble certain à ce moment précis, c’est que « je le vivrai » tout simplement…
Le 08/08/2020 ©CESTCLARTEUX toute reproduction doit comporter le nom de l'autrice marque déposée à l'INPI 😉
Texte : Evelyse Georget / Crédits Photos : Ex propriétaire du Domaine de Montanty dans le Lot - France